Se donner le temps de réfléchir… ou agir sans perdre un instant ?
À notre « ère digitale », les moyens technologiques semblent réduire toujours plus le temps de réflexion au profit de la réactivité. Aujourd’hui, l’essentiel n’est pas de répondre juste, mais de répondre vite : vive l’effet de surprise ! Et de même qu’hier celui qui initiait l’attaque avait l’avantage, aujourd’hui le premier à s’exprimer sur la toile (ou ailleurs) prend un avantage incontestable.
Et finalement, l’essentiel ne serait-il pas la coordination plutôt que le temps de réflexion ? Car pour prendre des décisions, il est nécessaire de pouvoir échanger rapidement ses idées, confronter ses opinions. C’est d’ailleurs ce bouillonnement intellectuel, cette rapidité d’interaction que permettent les progrès technologiques. Et qui nous permettent de prendre la décision nécessaire dans l’instant.
La réflexion du sage n’est peut être plus qu’un des paramètres, parmi d’autres, pour la décision finale du chef d’Entreprise.
Mais celui qui s’exprime sans fond parce qu’il veut prendre l’avantage « médiatique » peut très rapidement se retrouver à perdre un temps considérable à rétropédaler.
Laissons le temps de l’immédiateté irréfléchie à la vacuité de l’époque, qui confond urgence « médiatique » et urgence situationnelle.
Réfléchir avant d’agir, et surtout de communiquer, est selon nous ce qui distingue le décideur équilibré du décideur « communicant » qui n’a pas à assumer le poids des décisions commentées.
Le temps de la réflexion est fondamental pour permettre le discernement !
Bonne réflexion !
